Il existe un secret pour booster tes performances dans ton sport sans avoir recours à un quelconque programme. Sans transpirer pendant des heures ou acheter des produits miracles ? 

Mais qu’est-ce donc ?

Aujourd’hui, j’ai décidé de partager avec toi une astuce qui est trop simple, mais terriblement efficace.

Pourtant il faut savoir qu’en appliquant ce principe tu feras la différence par rapport à la majorité des individus se lançant dans le sport et qui passent leur vie à galérer pour progresser.


Quelle est cette astuce pour développer tes performances ?

C’est aussi simple que de respirer et c’est d’ailleurs la clé pour tout sportif, voulant être efficace.

C’est le Souffle.

Tu le savais déjà, mais pourtant tu n’y as pas vraiment attention ?

La respiration est TRÈS, voir même EXTRÊMEMENT importante dans toutes activités nécessitant un effort physique, pas uniquement en termes de performances, mais également pour ta sécurité.

Je ne parle pas de tous les biens faits que cela peut t’apporter dans ta vie quotidienne :

  • Un stress réduit,
  • Un sommeil plus agréable,
  • Moins d’essoufflement,
  • Diminuer votre fréquence cardiaque,
  • Vous vous sentirez plus en forme,
  • Diminuer les douleurs chroniques,
  • etc.

Travailler ta respiration, requiert un investissement dans tes entraînements et de la concentration.

Mais sache qu’il s’agit d’un investissement gagnant.  🙂

Je connais ce sentiment de vouloir jouer la carte de la fierté, ne pas montrer à ceux qui nous entourent que les exercices sont difficiles

Brise-moi cette attitude et tâche de respirez à chaque effort, ne fais pas d’apnée s’il te plaît…

« Inspiration/Expiration » est des mots clés que tu dois ancrer, assimiler et marteler dans ton esprit.

Tu t’éviteras beaucoup d’inconvénients, crois-moi…


Comment travailler ta respiration ?

Vous pouvez trouver un bon nombre d’exercices sur le net, je vais te partager l’une d’entre elles.

Simple, mais ô combien efficace !

La première chose que je te conseille de faire, si tu ne le fais pas, c’est de prendre conscience de ta respiration.

Pourquoi est-ce que je vous dis ça ?

Parce que même si respirer est un réflexe naturel, nous n’avons pas tendance à « bien respirer », c’est à dire, exploiter la pleine capacité des poumons.

Alors, comment bien respirer ?

Plutôt que de respirer par ta poitrine (ou plus précisément par ton thorax), respirez par le ventre (c’est une image pour illustrer le concept).

C’est très simple à faire.

Un peu comme sur l’image juste en dessous :

la respiration abdominale est importante pour développer ses performances

  • Place une main au niveau de ton nombril et respire profondément de telles sortes à ce que ce soit ton ventre qui se gonfle (pas la poitrine comme tu as l’habitude de faire).
  • Ressens le mouvement se faire.
  • Répète le plus souvent que possible l’exercice.

Ton corps aura tendance à assimiler assez rapidement cette nouvelle habitude (parce qu’étant bébé nous respirions ainsi, il suffit d’observer la respiration d’un enfant de bas âge)

Tu verras clairement la différence dans ton quotidien et surtout au niveau de tes performances !

Dans le sport, il est très bien de calquer l’exercice que j’ai décrit ci-dessus et de l’adapter en fonction du rythme et de la fréquence de tes efforts.

  • N’oublie pas pour cela de contracter tes abdominaux lors de l’expiration pour optimiser le souffle et faciliter le transfert du mouvement entre les membres inférieurs et le tronc.
  • Tu verras que ta respiration sera de plus en plus posée et efficace.
  • Tes muscles étant mieux oxygénés, ils assimileront plus facilement les nutriments que tu auras consommé.

(tu peux lire mon article sur voir mon article sur la nutrition pour en savoir plus)

Ils seront donc à même de fournir plus d’énergie, par conséquent poursuivre vos efforts bien au-delà de ce dont vous étiez capable si vous ne le pratiquiez pas.

Je peux te conseiller trois disciplines qui peuvent vous être utiles pour améliorer la qualité de ta respiration :

La méditation, le yoga et le tai-chi, j’écrirai bientôt des articles pour vous détailler un peu tout ça 😉 .


Qu’est-ce qui m’a fait prendre conscience de l’importance du souffle ?

 Car oui, si je te parle de tout ça c’est qu’en négligeant le souffle, j’en ai payé les frais.

 J’ai eu affaire à cette expérience durant ma troisième année de musculation (en 2012) en salle.

C’est-à-dire que j’avais déjà une certaine pratique et que malgré tout j’ai été négligent sur un point aussi primordial.

Un accident qui aurait pu être grave

Avec mon frère, nous nous sommes lancé le défi du « qui fait le plus de répétitions sur un exercice de tractions en pronation ? »

C’est un type de défis courant entre potes, pour démontrer qui est « le plus fort », un peu comme « qui fait le plus de pompes ? » ou un bras de fer.

Les tractions en pronation, synonymes de performances

Traction en pronation 🙂

En général, pour être performant dans ce genre d’exercice, il faut bien avoir développé ses muscles pectorales, bras, dos, abdominaux et l’endurance musculaire.

C’est assez amusant comme challenge et l’euphorie du défi permet d’enchaîner les répétitions au-delà des limites habituelles.

Mais, j’avais oublié le plus important, la respiration.

En voulant prouver que j’étais capable d’enchaîner le mouvement continuellement sans avoir l’air fatigué, j’ai fais une grave erreur…

En effet, à partir de la 37e répétition (je m’en souviens encore très bien…), la pression de l’effort accumulé devenait très intense, voire trop intense.

Lors de la montée plutôt que de souffler un bon coup pour diminuer l’accumulation cette pression, j’ai juste tiré la grimace et serré les dents.

Je suis monté en puisant dans mes ressources et en tirant un maximum sur les muscles puis là, cata.

Effondré sur le sol…

Je me suis donc retrouvé là, sur le sol en souffrant le martyre.

Au niveau de la sensation, un mal de crâne terriblement douloureux. Un coups de poignard dans la tempe.

Je n’avais jamais ressenti quelque chose de similaire, pour vous faire un dessin, un coups de genoux dans les boules c’est une caresse en comparaison.

Oui, c’était juste horrible et ça ne s’est pas arrêté là, il fallait forcément que je retienne bien la leçon.

J’ai eu des séquelles.

Pendant près de 6 mois, je ne pouvais plus faire d’effort à partir d’un certain seuil d’intensité (je dirai 60-70% d’un effort max). Si je m’y aventurai, une belle migraine me rappelait mon erreur.

J’en suis presque devenu fou, parce que je devais gérer cette contrainte dans mon entraînement était un obstacle à franchir.

J’ai perdu énormément dans ma progression.

Comment ai-je surmonté tout ça ?

Car ça n’a pas été facile, tantôt sur un plan physique que moral.

Ne pas pouvoir profiter pleinement de mes capacités et devoir se restreindre à un seuil à ne pas dépasser me rendait fou.

  • Mais j’ai continué à m’entraîner sans exagérer.
  • Travailler sur ma respiration
  • Et je me suis convaincu que cette douleur n’était que passagère malgré les symptômes récurrents
  • J’ai appris à définir cette limite, à la titiller, pour que finalement elle puisse disparaitre.

Aujourd’hui je peux de nouveau dépasser mes limites, faire des efforts intenses et surtout progresser.

Maintenant j’ai bossé ma respiration et je continue à la bosser parce que je sais à quel point il est important de bien respirer. ????

Dis moi en commentaire si tu es prêt à travailler ta respiration ????